"Et sinon, il travaille où ton conjoint?" ou comment Uber peut te faire avancer dans ton projet...

Ségo
18 Nov 2019 20:35 - Commentaire(s)

Chaque jour, après le travail, je file chercher les filles au centre parascolaire après les classes et on rentre à la maison généralement en Uber. (Nous avons fait le choix de ne pas posséder de voiture :) )  À chaque course d'environ 15-20 minutes, je me fais un point d'honneur de discuter un peu avec le conducteur et à chaque fois, c'est une leçon de plus à mon arc de femme ou de mère ou tout simplement d'humaine. Ce soir là, c'est à l'entrepreneuse ( ou entrepreuneure)  en devenir que cela a aidé. Je t'explique car je suis sûre que cela pourra t'aider. Dans la voiture, donc, le conducteur me confie qu'il est arrivé au Québec il y a plus de 30 ans, je le questionne sur l'évolution de Montréal car il m'a dépassé de pratiquement le double d'années. Son analyse faite, il ajoute qu'il investit dans plusieurs projets internationaux, import export avec des partenaires au Maroc notamment. Il me demande si je retourne souvent en France et je lui confie que l'année dernière, nous avons eu la chance d'y faire un passage éclair et de revoir la famille avant d'aller au Bénin..."Je connais bien Cotonou, tu sais", me dit-il enjoué "j'y serai dans un mois". Je lui exprime mon enthousiasme, lui rappelle sa chance et combien il y a d'opportunités là-bas pour de beaux projets d'affaires. Mes yeux brillent, ma voix dévoile tous mes espoirs et mes rêves (car lors de ces moments, moi, je ne peux m'empêcher d'interpréter les signes de la Vie) et ne manque pas de lui partager le mien, mon projet, celui que je fais avancer depuis avril 2019 :  Hippotrague et ma vision d'une offre touristique aux Montréalais. Il m'écoute tout en conduisant mais finit par dire "et ton conjoint, il fait quoi dans la vie? ", j'ai répondu bien sûr et j'ai continué poliment la conversation jusqu'à destination, il m'a proposé de prendre son numéro car il avait un contact de confiance à Cotonou...très généreux de sa part, me diras-tu mais je suis sortie avec un goût amer de cet échange uberesque.. J'étais vraiment déçue. :( , déçue et en colère, des pensées féministes m'ont envahie mais je les ai par la suite mises de côté en me raccrochant au deuxième accord Toltèque : NE PRENDS RIEN COMME UNE AFFAIRE PERSONNELLE. Le lendemain matin, j'avais encore une "crotte sur le coeur"  il faut croire car j'ai raconté cette anecdote à mon conjoint, Monsieur K, et c'est là que cela peut t'être utile. 'Parfois tu sais, pour les hommes, demander des nouvelles de ton conjoint est une façon de clarifier les choses et de ne laisser aucune ambiguïté lors d'un premier rapport professionnel et courtois homme-femme" j'avais pas vu cela comme cela...mais cela a du sens...Cela m'a réconciliée avec les Hommes et surtout avec moi-même et je me suis promise d'utiliser plus rapidement le 3e accord Toltèque. NE FAIS AUCUNE SUPPOSITION, POSE DES QUESTIONS ....j'ai toujours son numéro de téléphone et c'est cela, le signe de la Vie. 

Toi, cela t'est-il déjà arrivé d'avoir un malaise de ce genre dans ton projet?  Raconte-nous!

Ségo

Ségo

Fondatrice et accompagnatrice Hippotrague
http://www.hippotrague.com/

Entre la France, le Québec et le Bénin, je suis une nomade triangulaire. Installée dans la belle Province depuis 2000, un wake up call me pousse à entreprendre cette idée d'offre de voyage au Bénin, mon pays de coeur découvert en 1999 : Hippotrague est née et j'en suis très fière.