
Partir au Bénin, c’est aussi quitter un endroit, des repères…

Avant le départ : l’anticipation du manque
Les jours qui précèdent mon départ sont toujours un mélange d’émotions. L’excitation de repartir sur le terrain, de retrouver le Bénin, de voir les regards émerveillés des voyageurs que j’accompagne… et en même temps, la nostalgie anticipée. Je regarde mes enfants et je me dis qu’ils vont grandir un peu plus en mon absence. Je savoure les derniers repas en famille, les éclats de rire, les discussions du soir. Je profite de chaque moment avec eux, en sachant que bientôt, ce seront des messages texto et des appels vidéos qui prendront le relais. Alors, pour apaiser cette sensation, on peut: • Laisser des traces de moi : Une lettre cachée, un petit mot sur l’oreiller, une surprise à ouvrir pendant mon absence. Comme un moyen de dire “Je suis là, même si je suis loin.” • Me rappeler pourquoi je pars : Chaque voyage Hippotrague, c’est une opportunité de partager un bout de l’Afrique, de créer des souvenirs inoubliables pour nos voyageurs. C’est cette mission qui me pousse à surmonter la difficulté du départ. • Se donner des repères : Fixer à l’avance des moments d’appels avec la famille pour maintenir le lien et adoucir la distance. Le jour du départ : ce moment que je repousse toujours un peu Le matin du départ, je traîne. Je trouve mille petits prétextes pour retarder le moment de fermer ma valise. Les derniers câlins, les dernières recommandations de maman (“oublie pas ta carte opus », « j’ai mis ton t-shirt dans l’étagère », les sourires un peu forcés pour masquer l’émotion… Ce sont ces petits instants qui rendent le départ à la fois beau et difficile…

Vers l’aéroport : l’enthousiasme de la Mission Hippotrague
Mais dès que je mets un pied dehors, je bascule en mode accompagnatrice. Ce n’est plus moi qui pars juste pour moi. Je pars pour accueillir, guider et faire découvrir. Je me recentre sur ceux qui vont vivre leur première immersion au Bénin. Et ça, ça me donne la force d’avancer. Taxi. Enregistrement embarquement décollage film illusion perdue « Il est trop tard pour avoir peur »

À l’escale : entre deux mondes
Astuces, trucs utiles pour une escale bienfaitrice
Pour les aider à mieux vivre cette étape, voici quelques conseils issus de notre guide des préparatifs :
- S’hydrater régulièrement : L’air en cabine est très sec, et une bonne hydratation aide à éviter la fatigue et les maux de tête.
- Marcher un peu entre les vols : Après plusieurs heures assis, prendre quelques minutes pour marcher dans l’aéroport permet de réactiver la circulation sanguine et de prévenir l’inconfort.
- Garder sur soi quelques essentiels : Dans le bagage à main, prévoir une petite trousse avec
- une brosse à dents,
- des lingettes rafraîchissantes,
- une écharpe légère voire une couverture (utile en cas de climatisation trop forte dans l’avion. OU courant d’air dans Roissy CDG
- et des écouteurs pour se détendre.
- Ne pas oublier l’adaptateur universel et la batterie externe : Indispensables pour garder ses appareils chargés et pouvoir rester en contact avec ses proches avant d’embarquer pour la dernière partie du voyage.
- Se reposer intelligemment : Si l’escale est longue, trouver un coin tranquille pour fermer les yeux quelques minutes peut faire toute la différence. Les applications comme "FLIO" ou "LoungeBuddy" aident à localiser les zones de repos dans les aéroports.
- Je vous partage mes découvertes de lieux sympas pour dormir ….à l’Aeroport Roissy Charles de Gaulles


Porte L du Terminal 2E, « là ou les souris dansent…»
- Dans l’avion, bouger souvent, s’hydrater, et tenter de dormir un peu ...
- À l’aéroport et lieu d’escale, tenter une petite sieste aussi, il y a des chaises longues à Roissy-Charles de Gaulle, salle d'embarquement dans le hall ou porte L du terminal 2, près d’un chat géant ...trop cute

À l’arrivée : le basculement

Puis, l’avion atterrit à Aéroport International de Cotonou - Cardinal Bernardin Gantin
Je respire l’air chaud du Bénin, et tout change. Je retrouve ce pays que j’aime tant.
Je retrouve les visages familiers, les guides locaux qui font partie de ma famille de voyage.
Je me mets immédiatement en mode accueil. Les voyageurs arrivent, un peu fatigués, mais les yeux remplis d’impatience.
Et là, je sais pourquoi je fais tout ça.
- Parce que dans quelques jours, ils rencontreront bientôt les béninois, goûteront leur premier plat béninois, sentiront l’énergie unique de ce pays.
- Parce que je vais voir leurs regards s’illuminer, leurs craintes s’effacer, leur cœur s’ouvrir à une culture différente.
- Et c’est à ce moment précis que le manque de mes proches s’adoucit.
- Parce que je sais que je suis exactement là où je dois être.

Partir, c’est toujours une petite déchirure.
Mais partager, c’est toujours une immense joie.
Je ne crois pas qu’on s’habitue un jour à partir.
Mais je crois qu’on apprend à donner du sens à cette séparation temporaire.
Pour moi, ce sens, c’est la transmission. C’est accompagner des voyageurs qui, en deux semaines, repartiront transformés. C’est créer des ponts entre ici et là-bas.
Et c’est me dire qu’au retour, quand j’ouvrirai la porte de chez moi, ce sera encore plus doux.
Et vous, comment vivez-vous vos départs ?